Cacao/Plus de 16 000 milliards de FCFA de revenus financiers payés aux planteurs depuis 2012

L’amélioration des conditions de vie des producteurs, premiers acteurs de la chaîne de valeur du chocolat est une priorité pour le gouvernement ivoirien. Cette priorité est traduite par des mesures vigoureuses visant à préserver le bien-être social et économique des acteurs de la filière cacao.

La Côte d’Ivoire a fixé à 900 FCFA/kg, le prix bord champ des fèves de cacao à payer aux producteurs pour la commercialisation de la récolte de la campagne principale 2022-2023, démarrée le 1er octobre 2022.

Ce prix est en hausse de 75 FCFA par rapport à la campagne de commercialisation écoulée qui était de 825 FCFA/kg. L’annonce de ce prix a été accueillie avec joie par les producteurs.

Il témoigne surtout des efforts constants du gouvernement en faveur des producteurs. Cette augmentation est à mettre à l’actif du Président de la République, Alassane Ouattara, qui a fait de l’amélioration continue des conditions de vie des producteurs l’une de ses priorités. Le Chef de l’Etat ivoirien a décidé qu’il soit garanti au moins 60% du prix CAF aux producteurs. Et cette année, pour payer 900 FCFA/Kg aux producteurs, c’est un effort de 135 milliards de FCFA qui a été fait par l’Etat.

Selon le Vice-Président de la République, Tiémoko Méyliet Koné, depuis la réforme de la filière café-cacao en 2012, plus de 16 000 milliards de FCFA de revenus financiers ont été distribués aux producteurs et près de 70 milliards de FCFA investis par le Conseil du café-cacao pour l’amélioration des conditions de vie des producteurs. Il s’agit de la réhabilitation des pistes agricoles et de la réalisation d’infrastructures dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique, de l’électrification rurale et de la sécurité.

En 2019 par exemple, pour la campagne intermédiaire ouverte du 1er avril à fin septembre, le prix bord champ du cacao a été maintenu à 750 FCFA/kg afin de garantir les revenus des producteurs.

Et pour maintenir le prix bord champ, le gouvernement avait consenti une subvention de 38 milliards de FCFA, pour combler la baisse des cours sur le marché international.

Pour soutenir la filière face aux effets de la pandémie du coronavirus, l’Etat décide de débloquer 17 milliards de FCFA.

Au-delà de ces efforts, le pays qui fournit 40% de l’offre mondiale, s’est engagé dans une politique hardie de transformation. Convaincu que seule la transformation locale permettra de reverser de façon durable de meilleurs revenus aux producteurs. Les chiffres sur la filière du chocolat sont éloquents. En effet, sur quelque 100 milliards de dollars générés sur toute la chaîne de valeur, 4 à 5% reviennent aux producteurs, 24% aux transformateurs et 72% à la distribution.

En vue de capter toutes les ressources issues de la chaîne de valeur du cacao et apporter une valeur ajoutée à la production nationale afin d’améliorer les revenus des producteurs et créer des emplois décents et durables pour la jeunesse, le gouvernement a pris l’initiative de transformer sur place au moins 50% de sa production de cacao d’ici 2025. La Côte d’Ivoire s’ouvre à la communauté d’investisseurs au niveau mondial. Des dispositions sont prises pour améliorer la compétitivité des entreprises de broyage et promouvoir les investissements privés.

D’ici à octobre 2023, les prévisions indiquent que la capacité de broyage atteindra 1 072 000 tonnes.

Pour saluer tous ces efforts pour l’amélioration de leurs conditions de vie, les producteurs de café-cacao ont rendu hommage au Président Alassane Ouattara le 4 juin 2022 à Yamoussoukro.

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