Orpaillage clandestin en Côte-d’Ivoire: Les causes sont connues, les solutions se font toujours attendre

L’orpaillage à visage découvert abîme les forêts et, chercher à déguerpir les contrevenants à la loi, ne doit pas susciter d’enquête.

A Kokumbo, ville situé à quelques kilomètres de Toumodi, on a connu des effondrements qui ont occasionné des morts, parmi les victimes des forces de l’ordre et on nous parle d’ouvrir d’enquêtes pour chercher quoi ?

Ces genres d’affrontement verront le jour dans plusieurs localités du pays surtout dans le Moronou. A Abongoua sous-préfecture de Kotobi, un volcan s’endort et qui va exploser aux conséquences incalculables si le pouvoir veut jouer à la malice.

A Abongoua par exemple, ce qui nous a été donné de constater, est dramatique. Les chinois sont en train de détruire l’écosystème sans remords.

Ils sont presqu’arrivés dans le village et bientôt, le cimetière sera atteint par ces orpailleurs sans foi ni loi. Que dire du spectacle hideux du côté de Dimbokro, en allant à Bocanda, la zone est balafrée de trous et un village d’orpailleurs a été installé qu’on appelle Adjamé. Les après-midis, on les voit qui rentrent de leurs horribles travaux, badigeonnés de kaolin et les forces de l’ordre, les voient sans mot dire.

Les villageois que nous avons rencontrés à Abongoua, ne sont pas loin de s’en prendre à ces chinois qui opèrent sans fermer les trouver ou même planter des arbres à la place des trous béants qu’ils laissent dans les forêts.

A qui profite même ces orpaillages et pourquoi, ils sévissent à visage découvert et on attend toujours les moments d’affrontements pour dire qu’on veut diligenter des enquêtes? Les causes sont connues et la solution, c’est de prendre des mesures radicales pour mettre fin à ces pratiques.

Les forêts ivoiriennes sont en train d’être détruites par cette nouvelle forme de richesse, en éventrant les forêts ivoiriennes et quand les populations se plaignent, on les calme d’une éventuelle enquête. N’est-ce pas une fuite de responsabilité?

Les populations ne peuvent pas se plaindre parce qu’elles sont les grandes victimes, ce sont les acolytes de ceux-là qui se font passer pour des résidents et qui sèment la zizanie. Il faut mettre fin à ces activités, c’est tout.

Koné Bintou

Afrique de l’ouest

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