Pourquoi sont-ils dans cet état hystérique ?

Le Président Laurent Gbagbo est invité dans la région de la Mé par la population. Il y est attendu les 9 et 10 décembre prochain. Cette invitation s’inscrit dans le cadre d’une rencontre placée sous le signe de la communion. Une communion fraternelle qui lie nos peuples depuis des siècles. Et qui de fait, va au-delà des engagements de telle ou telle personne en politique.

Malheureusement, il est donné de voir que des individus se réclamant du pouvoir en place veulent empêcher cette rencontre. Ils se livrent à des actes de vandalisme qui laissent sans voix plus d’un. Ils menacent d’agresser toutes les personnes qui marqueront cette rencontre de leur présence. Ils menacent de détruire des biens appartenant à une entreprise de transport qu’ils désignent clairement. Ce n’est pas bien. Et c’est vraiment le moins que l’on puisse dire. Rappelons qu’il n’y a pas longtemps, une partie de la Côte d’Ivoire pavoisait sous le signe de la paix retrouvée, d’un pays réconcilié avec ses vieux démons. Il y a de cela moins d’un mois. C’était le 15 novembre dernier. Un ministre s’était même fendu d’une déclaration au cours d’une messe dans une église appelant la population à oublier les atrocités subies. C’était une erreur, une grosse erreur de la part de ce dernier. Il faut dire que quand un peuple a l’oubli facile, il s’expose à tous les dangers. Et surtout dans contexte de violences et d’atrocités il se place en situation de revivre la même chose. Il se retrouve exposé de façon permanente aux menaces, aux violences, aux intimidations. Les peuples qui oublient dans leur histoire ce qui leur arrive de dramatique sont les peuples les plus fragiles et les plus vulnérables. Ils se condamnent à faire de leur histoire un perpétuel recommencement. Il aurait été plus judicieux pour ce ministre « oublieur » d’appeler au pardon simplement.
Avec ce qu’il est donné de voir dans la région de la Mé actuellement en prélude à la visite du Président Laurent Gbagbo, il reste aux ivoiriens à espérer que la justice fasse convenablement son travail. Aucun citoyen ne peut décréter le bannissement d’un autre citoyen sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Qui sont ces personnes (et leurs commanditaires éventuels) pour s’autoriser à menacer ainsi le Président Laurent Gbagbo ?

Qui sont-elles pour se permettre de menacer ainsi leurs concitoyens et des sociétés de service au public ?
Qui sont vraiment ces personnes incontestablement vaccinées à la violence et qui visiblement sont en conflit avec la loi mais aussi en conflit avec leur propre histoire si tant est qu’elles sont véritablement de l’ethnie attié.
Pour terminer, disons que :

Avec le politique, la justice est l’autre jambe avec laquelle marche la paix. Le défi que pose ce genre d’attitude n’est pas celui de faire de la Côte d’Ivoire un pays de paix mais plutôt un pays en paix. Dans le monde entier, tout pays et tous les pays sont traversés par des tumultes. Il n’y a donc pas de pays de paix en ce monde. Il y a juste des pays en paix. Alors, faisons en sorte que la Côte d’Ivoire devienne un pays en paix. Le Président Laurent Gbagbo en trace incontestablement le chemin. Et pour cela, il faut que la justice accepte de faire son travail. Dans le cas d’espèce, des éléments matériels sont là. Ces éléments sont clairs et nets en dehors des commanditaires.

N’en déplaise à ces individus en conflit avec la loi, le Président Laurent Gbagbo se rendra dans la région de la Mé que ce soit aujourd’hui, demain ou après-demain !

Dr Kock Obususu
Economiste – Ingénieur

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