L’Ivoirien Siméon Ehui nommé à la tête de deux organismes de recherche agricole

Le Dr Siméon Ehui vient d’être nommé directeur général de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), basé à Ibadan, au Nigeria, et directeur régional pour l’Afrique continentale du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR).

L’IITA et le CGIAR sont des organismes internationaux œuvrant dans la recherche pour la sécurité alimentaire.

Siméon Ehui a une expérience de plus de 30 ans dans l’agriculture et le développement durable. Son décret de nomination à ce nouveau poste entre en vigueur le 1er août 2023.

Pour celui qui remplace le Dr Nteranya Sanginga, les enjeux à affronter sont grands. Enjeux liés au contexte mondial de la faim ou encore des crises climatiques et face auxquels le Dr Ehui est déterminé. « La recherche scientifique critique est essentielle à un moment où la pauvreté, la faim, les crises du climat et de la biodiversité s’intensifient. L’Afrique doit renforcer son potentiel pour se nourrir et rendre ses systèmes alimentaires plus résistants au changement climatique. Je me considère comme un courtier dans la recherche pour le développement parmi les scientifiques, les décideurs politiques et les économistes et en reliant la science à la mise en œuvre des programmes aux niveaux mondial, régional et national», a expliqué l’Ivoirien, huitième personnalité à occuper ce poste.

Pour Christian Borgemeister, président du conseil d’administration de l’IITA, le Dr Ehui pourra permettre à l’organisme de passer un cap. D’autant plus qu’il n’arrive pas en terrain inconnu, lui qui a été directeur du développement au sein de l’organisation. « Il apporte à ces rôles une passion pour la mission de l’IITA, un leadership éprouvé et une expérience approfondie de la facilitation des discussions politiques de haut niveau, de la culture de partenariats majeurs et de la direction de projets transformation. Avec son expertise et ses antécédents, le Dr Ehui est bien placé pour être un leader transformateur et guider IITA et CGIAR en Afrique vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Samuel Tia

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