Drame: A Abobo Cité, le jeune Touré Lassina se fait assassiner par des éléments FRCI

Par Abdoulaye TOURE
Connectionivoirienne.net Avec lepanafricain.com

Le Mardi 5 Juillet 2011, aux environs de 18 H 00 min, une altercation entre un groupe d’individus armés (sous le commandement de KEITA Bassam alias Toumset de la compagnie Loup Garou) et des jeunes du quartier Abobo deuxième arrêt a tourné au drame. En effet, voulant arracher de force le véhicule immatriculation: 7418 ER 01 de Mr CISSE Seydou, les jeunes du secteur ont voulu à tout prix faire avorter ce braquage flagrant. Mais les malfrats armés vont soutenir que le véhicule était sur la liste des véhicules volés et recherchés. Faux, car le “bon petit” du propriétaire dudit véhicule nommé: Touré Lassina était sur les lieux. Il aurait eu tord d’échanger quelques mots avec nos visiteurs. Sur le champ, il appela Mr COMPAORÉ Yacouba (propriétaire du véhicule) à venir sur les lieux pour se justifier. Que trouva–t-il devant lui sur le terrain de football du quartier a son arrivée ! Le jeune Touré Lassina baignant dans une marre de sang après avoir reçu trois (3) balles à bout portant. Quelle lâcheté maladroite ? Pourquoi l’avoir terrassé de cette façon ? Aussitôt, il est conduit à l’hôpital général d’Abobo puis au CHU de Yopougon pour des soins intensifs. Malheureusement, le seigneur en a décidé autrement. Car le jeune infortuné TOURÉ Lassina a rendu l’âme le samedi 9 Juillet 2011 des suites de ses nombreuses blessures après opérations au CHU de Yopougon, où le corps se trouve encore. Après un constat sérieux, il est avéré que le dit véhicule n’est ni volé, ni recherché. Alors, pourquoi avoir fauché un jeune adolescent dans la fleur de l’âge. Encore une perte de plus en vie humaine par la cause d’individus qui restent toujours impunis. Pour prévenir ces genres de crimes, il faut que toute la nation sache que des éléments des FRCI sont à bannir. Merci de votre collaboration pour aider les Ivoiriens à moins souffrir.

Abdoulaye TOURÉ

Accusations contre les FRCI – Des jeunes protestent
Par TL Le Patriote

Les accusations portées contre les FRCI, ne sont pas du goût d’un groupe de jeunes réunis au sein du Réseau des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (REECI). Samedi dernier, à Yopougon, KONE Ibrahim Fangori et ses pairs ont convié la presse à Yopougon pour crier leur indignation. «Amnesty Internationale et Human Right Watch s’indignent des exactions qui auraient été commises par les éléments de FRCI, en oubliant ce que serait la Côte d’Ivoire si les FRCI n’étaient pas intervenues», indique-t-il. Et le conférencier de rappeler que Laurent Gbagbo dans sa volonté de confisquer le pouvoir a engagé la Côte d’Ivoire dans une guerre postélectorale sans précédent, cela malgré toutes les médiations régionales et internationales. Pendant cette période, poursuit-il, l’ex-chef de l’Etat et ses sbires auront tenté de s’imposer aux Ivoiriens en louant les services de mercenaires libériens et en instrumentalisant les jeunes miliciens. Cette machine à tuer s’est livrée à des exactions horribles et des exécutions abominables notamment à Abobo et Yopougon. Dans le but de pacifier le pays et de mettre fin aux tueries des populations les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, forces régulières, entament une libération totale du pays. Le conférencier, à partir de tous ces faits, dit ne pas comprendre les accusations de ces organismes. «Nous ne pouvons pas accepter que nos libérateurs soient incriminés au détriment des assassins et brûleurs de personnes alors qu’ils devraient être sous les verrous», a-t-il protesté. Pui, le conférencier d’indiquer que : «l’arrivée de du commandant CHERIF OUSMANE à Yopougon a été salvatrice et libératrice dans la mesure où elle a permis de sauver près de deux millions de vies humaines à Yopougon».

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